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Questions fréquemment posées par nos clients
Le premier chiffre est la résistance A RUPTURE EN TRACTION, en dizaines de kg par mm2. Le deuxième est la limite élastique en dizaines de % par rapport à la limite de rupture. 8.8 c'est donc 80 kg/mm2 à rupture en TRACTION, et la déformation élastique à 80 x 80% = 64 kg/mm2, toujours en TRACTION. En cisaillement la résistance est prise égale à 70% de celle en traction. Pour calculs, un boulon de 8.8 utilisé en cisaillement tiendra à : 80 x 0.8 x 0.7 = 44 kg /mm2. Soit, pour une vis de 4 mm : 44 x 2 x 2 x 3.14 = 550 kg. Exemple pour une vis de 5mm en 12.9 :120 x 0.9 x 0.7 x 2.5 x 2.5 x 3.14 = 1483 kg. Et on peut multiplier tout ça par 9.81 pour parler en Newton ou en N/mm2...
Les professionnels ont recours à deux catégories de produits pour la mise en place de fixation pour charges lourdes dans les matériaux de construction : Les scellements mécaniques et les scellements chimiques. Pour information la notion de charge lourde est principalement liée à celle de la sécurité des personnes, sans qu'il soit fixé des limites de poids précis. Ainsi donc, est qualifiée de « lourde » une charge présentant un réel danger pour la personne ou le bien, au cas où le système la fixant à un support viendrait à se rompre. Plus facile et plus rapide à mettre en œuvre que les chevilles chimiques, et aussi moins onéreuse, sont les points forts de l’ancrage mécanique. En effet l’application de la charge est utilisable dès que la fixation est montée. Chose impossible avec l’ancrage chimique qui demande un temps de prise du scellement. Il existe plusieurs types d’ancrages mécaniques, en voici les principales familles : Le goujon, le plus répandu de la fixation mécanique lourde : Utilisé de préférence dans de la pierre ou du béton, le goujon d’ancrage est composé d’une tige filetée associée avec une rondelle à l’extrémité de laquelle est fabriqué un cône serti pourvu d’ailettes d’expansion. Ce produit est mis en œuvre de la façon suivante : Après le perçage d’un trou au diamètre de la tige filetée suivi du dépoussiérage de celui-ci, la tige est placée dans le trou et le goujon inséré par frappe avec un marteau. La bague du goujon, d’un diamètre supérieur à celui du perçage est alors plaquée contre les parois du matériau. Le serrage au couple de l’écrou est ensuite appliqué, faisant remonter le cône dans la bague d’expansion, ce qui provoque l’ouverture des ailettes qui viennent alors se plaquer contre la paroi pour devenir solidaire du matériau. La fixation de garde-corps, de rampes, de poteaux, de racks et autres escaliers figurent parmi les applications très courantes de ce produit polyvalent souvent, mais pas uniquement, utilisé pour fixer des éléments au sol. La cheville de sécurité Similaire au goujon dans ses applications, son mode d’expansion par vissage et sa mise en place, la cheville de sécurité présente toutefois des différences avec le goujon. Notamment un aspect de l’installation beaucoup plus esthétique en effet, la tige filetée pénétrant entièrement dans la cheville lors du serrage ce qui lui évite de dépasser de l’écrou de manière inesthétique, comme dans le cas du goujon d’ancrage. L’autre différence principale vient de la « reprise de charge ». Comme la surface d’ancrage d’une cheville de sécurité dans le matériau est légèrement supérieure à celle d’un goujon. Donc, à un même diamètre de perçage, la cheville de sécurité qui bénéficie généralement de l’homologation antisismique, assure la fixation de charges plus importantes grâce à une résistance très élevée au cisaillement et à l’arrachement. La douille à frapper : Autre fixation d'une utilisation courante dans les matériaux pleins, la douille à frapper. C’est une douille femelle à taraudage interne, munie ou pas d’une collerette, et dont l’expansion est obtenue par frappe et non par vissage. Grâce à son principe de fonctionnement par déformation, elle laisse donc la surface lisse et permet de ne pas faire dépasser l’ancrage de la surface. Le scellement chimique : Le scellement chimique est une alternative intéressante à la fixation d’ancrage mécanique, voire une solution indispensable dans certains cas. Le scellement chimique existe depuis très longtemps dans le domaine de la fixation lourde mais continue de se développer sereinement depuis que ces produits sont de plus en plus respectueux de l’environnement. Les avantages et inconvénients du scellement chimique : Comme les ancrages mécaniques, le scellement chimique est utilisé pour supporter des charges lourdes. Le poids supporté dépendra de la résistance du diamètre et du nombre de tiges filetées utilisées. Cette tige fera corps avec le support grâce au scellement chimique. Cela offrira une meilleure résistance qu’une cheville mécanique classique. Contrairement à la fixation mécanique, le scellement chimique est une technique de fixation polyvalente. Il propose ainsi une solution intéressante lorsqu’il s’agit de fixer dans un matériau dont on ne connaît pas la nature de manière certaine. L’autre avantage du scellement par résine chimique est que ces derniers ne subissant aucune déformation, le scellement chimique enlève les possibles difficultés liées à la fixation mécanique lorsqu’il s’agit de fixer en bord de dalle ou avec de faibles entraxes comme le requiert par exemple la réalisation de fixations en série. Enfin, l’élément de fixation étant noyé dans la résine, la fixation est donc protégée d’une éventuelle corrosion et assure une bonne étanchéité. Les seuls défauts de cette méthode sont l’impossibilité de démonter la fixation une fois posée et le temps de prise une fois le scellement injecté ou bien encore le prix de ces produits. Dans quelles situations l’utiliser ? Vous pouvez utiliser le scellement chimique pour les matériaux pleins ou vides. Cette technique convient aux briques, au béton, à la pierre naturelle, à la roche ou au béton poreux. Elle sert dans les ancrages structuraux, les balustrades, les grilles, les barrières ou encore les grands panneaux d’affichage. Comment l’utiliser ? Ce système est composé d’un élément de fixation en métal qui est souvent une tige filetée mais qui peut être aussi parfois une douille, un goujon, un fer à béton… Et d’une substance à deux composants, c’est-à-dire une résine synthétique et un durcisseur tout cela composé dans une cartouche injectable ou bien une capsule chimique. La mise en application du produit avec cartouche qui est de loin l’utilisation la plus fréquente, consiste à injecter à l’aide d’un pistolet le mortier chimique dans le trou auparavant nettoyé puis d’y insérer la tige. Si vous devez appliquer le scellement dans un matériau creux, l’injection se fait grâce à un tamis positionné dans le trou. Ensuite vient la phase de séchage qui se déroule sur une durée variable d’une dizaine de minutes à plus d’une heure en fonction du type de cartouche utilisée. Cette période de séchage peut aussi être plus courte si la température extérieure est élevée. Le scellement injecté se lie à la fois à l’élément de fixation et au matériau support grâce à un phénomène de polymérisation. Il existe trois grands types de résine de scellement chimique : le Polyester qui est moins onéreux et qui a une durée de séchage courte. Le Vinylester, même utilisation que le Polyester mais il à une meilleure résistance aux chocs et aux agressions chimiques. Et les Pur époxy qui ont la meilleure capacité de charge et l’inexistence du phénomène de retrait après le durcissement du scellement chimique.
SABF fournit deux types de revêtement GEOMET : - 500 A = 500 heures au brouillard salin - 500 B = 1000 heures au brouillard salin L'essai au brouillard salin, aussi nommé test brouillard salin, est une évaluation standardisée de la résistance à la corrosion de matériaux métalliques, que ce soit avec ou sans revêtement, temporaire ou permanent, de protection contre la corrosion.
INOX A2 aussi appelé inox 304, Aciers inoxydables Austénitiques de nuance 2, ou AISI 304 Les aciers en Inox A2 sont principalement utilisés dans le domaine de l’industrie chimique ou autres équipements. Tout acier revêtue de cet inox ne correspond pas pour les utilisations très acide et comprenant du sel ou du chlore, comme par exemple en milieux marins ou pour les piscines. Le taux d’humidié doit être faible. Ils peuvent être utilisés en intérieur ou extérieur mais pas dans un environnement pollué. INOX A4 aussi appelé inox 316, Aciers inoxydables Austénitiques de nuance 4, ou AISI 316 Les aciers de nuance A4, sont plus résistants que ceux en inox A2. On utilise généralement l’inox A4 dans l’industrie agro-alimentaire ainsi que dans le domaine de la fabrication navale. Cet alliage peut être utilisé dans un environnement agressif comme en milieux marins ou composé de chlore, cependant la visserie doit être entretenue car ce type de pièces peut quand même rouiller avec le temps. A titre indicatif : La tenue au Brouillard Salin de : - L’inox A2 : se situe entre 200 et 600 H - L’inox A4 : se situe entre 600 et 1000 H Cependant, il n’existe pas à ce jour de technique permettant de fabriquer une pièce parfaite exempte de petites particules ferreuses ou de défauts de surface. Il n’y a donc pas véritablement de règle concernant la résistance à la corrosion d’un acier inoxydable. L’apparition de points de rouille avant 200 ou 600 H est possible si le décapage ou la passivation n’ont pas permis d’obtenir un résultat satisfaisant, mais il s’agira d’une corrosion esthétique localisée qui n’affectera pas les caractéristiques mécaniques de l’élément de fixation.
En visserie, l’effet d’électrolyse est le fait de d’assembler deux métaux de natures différentes (écrou en inox et vis en zingué), au potentiel d’oxydoréduction différent. De par le fait, l’une ou les parties de l’assemblage de fixation va être rongé par la rouille en peu de temps.
Le boulon n'est pas un écrou ou une vis seule, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Le boulon représente en réalité l'assemblage de la vis et de l'écrou, et peut s'accompagner souvent d'une rondelle.
Le monde de la visserie est immense et épineux. En effet, le jargon technique pour décrire une vis est considérable et il peut être parfois compliqué de se faire bien comprendre sur le type de produits que l’on discute. Chaque vis est composée d'une tête et d’une empreinte. L’empreinte est l'espace creusé situé sur la tête de la vis, qui permet l'insertion d'un outil permettant le montage de la vis, Ces empreintes sont diverses et possèdent chacune des particularités, et offrent par conséquent des utilisations différentes. Chaque empreinte va avoir un impact différent sur le couple de serrage, l'usure et l'efficacité du serrage.
Attention dans certains diamètres dans les vis Tête Hexagonale, il peut y avoir des différences de cotes sur plat du 6 pans de la vis. Cela concerne les diamètres 10-12-14 et 22. Cela est identique pour les écrous.
Attention, c’est un terme général qui définit le 6 pans creux, mais il existe différentes formes de vis : - CHC => Cylindrique à six pans creux - FHC => Fraisée à six pans creux - BHC => Bombée à six pans creux - STHC => Sans tête à six pans creux
Suivant la norme 14399, il y a des différences de cotes sur plat et de longueur de filetage entre le HR et le HV et également des différences de calcul de précontrainte et de charge.
Les filetages les plus courants en filetage américain sont UNC => pas gros UNF => pas fin Pour parler de qualité d’acier sur la visserie américaine, on parle de grade : Grade 5 => équivaut à la classe 8.8 Grade 8 => équivaut à la classe 10.9
La longueur de filetage peut-être différente selon le type de vis : VIS TH : La règle générale est la suivante 2 fois le diamètre + 6 jusqu’à longueur 120 MM, 2 fois le diamètre + 12 de la longueur 125 à 200, et 2 fois le diamètre +25 pour les longueurs supérieures. VIS CHC : La règle générale sur ces vis est : 2 fois le diamètre + 12. VIS FHC La norme ne prévoit pas la longueur du filetage sur ces vis donc, on peut trouver selon les fabricants des vis en filetage total comme en partiel.